Répétons-le : les discussions préalables doivent porter sur la définition des
principes de l'action à mener. Si l'on souhaite par exemple, que les jardins servent à
consolider le tissu social du quartier, il faut qu'il y ait engagement préalable des
responsables locaux avant la concertation avec les habitants et leur mobilisation.
Précisons que l'engagement foncier doit porter sur l'équivalent de vingt ou trente
parcelles. En deçà, on doit considérer que la collectivité locale ne s'engage pas
vraiment. Ceci dit les vingt ou trente parcelles n'ont pas à être d'un seul tenant (nous
reviendrons sur ce point). En dessous de ce seuil, il n'est pas possible de créer une
dynamique d'implication des habitants : l'offre n'est pas crédible. De plus, ces jardins ne
doivent pas être éloignés de plus de dix à quinze minutes des logements si on veut qu'ils
jouent un rôle de consolidation sociale du quartier.