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En décembre 2000, la Direction géné

En décembre 2000, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi les agences de sécurité sanitaire
afin d’évaluer les risques de l’aluminium pour la population, en particulier ceux relatifs à la maladie
d’Alzheimer. Au cours de la même période, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de
santé (Afssaps) a mené une réflexion sur l’aluminium et les produits de santé. Les conclusions de ces
travaux, ont été publiées conjointement en 2003 dans le rapport « Evaluation des risques sanitaires
liés à l’exposition de la population française à l’aluminium » (AFSSAPS/AFSSA/INVS 2003). Ce rapport
soulignait le manque de données pertinentes quant à l’absorption cutanée de l’aluminium contenu
dans les produits cosmétiques, initiant au sein de l’Afssaps une auto-saisine ayant pour objectif
l’évaluation du risque par cette voie d’exposition.
En 2004, suite à la publication de Darbre et al. (2003), l’Afssaps a été interrogée par la DGS sur le lien
entre le cancer du sein et l’exposition aux produits antitranspirants à base d’aluminium.
Ainsi, la présente évaluation du risque tient compte d’une part de la récente étude d’absorption
cutanée fournie par les industriels du secteur cosmétique, donnée manquante dans le rapport de
2003 suscité, et d’autre part d’une synthèse des données toxicologiques, en partie basée sur le
récent avis émis par l’Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (EFSA, 2008b).
Plus de vingt-cinq composés de l’aluminium figurent parmi les substances susceptibles d’être utilisés
dans les produits cosmétiques. Le chlorohydrate d’aluminium est l’un des plus utilisés, en particulier
en tant qu’antitranspirant.
L’absorption de l’aluminium par voie orale est limitée et dépendante de très nombreux facteurs (type
de composé, solubilité, co-administration avec de l’eau ou dans l’alimentation, etc.). Elle est estimée
à 0,1 % lorsque l’aluminium est présent dans l’aliment. Largement distribué à travers l’organisme,
l’aluminium peut atteindre le cerveau et franchir la barrière placentaire. Sa demi-vie d’élimination très
variable selon les études, peut atteindre plusieurs années lorsqu’il est administré de façon chronique.
Son élimination est principalement rénale.
Le devenir de l’aluminium après exposition par voie cutanée est très mal connu. Les études publiées
sont de qualité insuffisante et ne répondent pas aux exigences actuelles. L’étude récente menée in
vitro sur peau humaine a permis d’estimer cette absorption dans les conditions de l’étude. L’estimation
des quantités d’aluminium absorbées via une exposition quotidienne à un antitranspirant contenant
20 % de chlorohydrate d’aluminium (soit 5 % en aluminium) a été réalisée en fonction de deux
scénarios.
Le premier scénario correspond àl’exposition de peau normale, et conduit à un taux d’absorption
cutanée de 0,5 %, le deuxième scénario correspond à l’exposition de peau lésée, et donne lieu
à un taux d’absorption de 18 %. Elle est ainsi de 2,1 μg Al/kg pc./j. dans le premier scénario et de
75 μg Al/kg pc./j. dans le deuxième scénario. Dans le cas d’une peau normale, la marge de sécurité
est de 10,5. Dans le cas d’une peau lésée, la marge de sécurité est inférieure à 1.
Le potentiel irritant de l’aluminium est insuffisamment étudié chez l’animal. Cependant, des cas
d’irritations cutanées liés à des produits cosmétiques contenant des composés chlorés de l’aluminium
ont été rapportés chez l’Homme. Des données complémentaires seraient nécessaires pour confirmer
les risques d’irritation liés à ces produits. Les cas de sensibilisation sont également rares.
Après administration d’aluminium à dose répétée, des effets neurotoxiques ainsi que des effets sur
les testicules, l’embryon et le développement du système nerveux sont observés chez l’animal. La
NOAEL de 22 mg/kg pc./j. obtenue dans une étude chez le chien peut être retenue, sur la base d’une
diminution du poids corporel et de modifications histopathologiques du rein et du foie.
Les effets chez l’Homme (neurotoxicité, atteinte osseuse, anémie) sont connus chez les insuffisants
rénaux exposés de façon chronique à l’aluminium, ainsi que chez les prématurés alimentés par voie
parentérale. La dose systémique de 5 μg Al/kg pc./j. est considérée sans risque par la FDA (Food and
Drug Administration) pour l’utilisation de solutés par voie parentérale pour deux populations dont la
fonction rénale est diminuée : les enfants prématurés et les insuffisants rénaux.
L’EFSA (European food safety agency) a considéré que les résultats de génotoxicité obtenus dans
les essais avec l’aluminium ne sont probablement pas pertinents pour l’Homme exposé par la voie
alimentaire. Les études chez l’animal ne mettent pas en évidence de potentiel cancérogène.
Les données épidémiologiques ne permettent pas d’établir un lien concluant entre l’exposition
cutanée à l’aluminium et l’apparition d’un cancer.
Cette évaluation du risque montre que l’exposition à des produits antitranspirants avec des
concentrations de 20 % de chlorohydrate d’aluminium ne permet pas d’assurer la sécurité sanitaire
des consommateurs dans les conditions normale d’utilisation.
De plus, cette évaluation du risque ne prend pas en compte non plus l’exposition totale aux divers
produits cosmétiques susceptibles de contenir de l’aluminium, les conclusions adoptées sont donc
susceptibles d’évoluer par la suite en fonction d’une évaluation prenant en compte les différentes
catégories de produits et leurs usages. Des données spécifiques aux autres conditions d’exposition
(quantités, absorption cutanée, toxicité) pourraient permettre d’affiner l’évaluation du risque liée à
l’utilisation d’aluminium dans d’autres produits cosmétiques.
En conclusion, afin de limiter le risque lié à l’exposition à l’aluminium, l’Afssaps recommande de :
• restreindre la concentration d’aluminium dans les produits antitranspirants ou déodorants à
0,6 %. Cette valeur est volontairement exprimée en aluminium, afin qu’elle puisse s’appliquer aux
différentes formes utilisées dans les produits cosmétiques ;
• ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l’aluminium sur peau lésée. En effet, étant donné
la forte absorption rapportée dans ces conditions, il serait nécessaire d’informer le consommateur
que les produits antitranspirants ou déodorants ne doivent pas être utilisés après le rasage ou en
cas de lésion de la peau de type microcoupures. L’Afssaps préconise que cette information figure
sur les conditionnements.
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En décembre 2000, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi les agences de sécurité sanitaire
afin d’évaluer les risques de l’aluminium pour la population, en particulier ceux relatifs à la maladie
d’Alzheimer. Au cours de la même période, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de
santé (Afssaps) a mené une réflexion sur l’aluminium et les produits de santé. Les conclusions de ces
travaux, ont été publiées conjointement en 2003 dans le rapport « Evaluation des risques sanitaires
liés à l’exposition de la population française à l’aluminium » (AFSSAPS/AFSSA/INVS 2003). Ce rapport
soulignait le manque de données pertinentes quant à l’absorption cutanée de l’aluminium contenu
dans les produits cosmétiques, initiant au sein de l’Afssaps une auto-saisine ayant pour objectif
l’évaluation du risque par cette voie d’exposition.
En 2004, suite à la publication de Darbre et al. (2003), l’Afssaps a été interrogée par la DGS sur le lien
entre le cancer du sein et l’exposition aux produits antitranspirants à base d’aluminium.
Ainsi, la présente évaluation du risque tient compte d’une part de la récente étude d’absorption
cutanée fournie par les industriels du secteur cosmétique, donnée manquante dans le rapport de
2003 suscité, et d’autre part d’une synthèse des données toxicologiques, en partie basée sur le
récent avis émis par l’Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (EFSA, 2008b).
Plus de vingt-cinq composés de l’aluminium figurent parmi les substances susceptibles d’être utilisés
dans les produits cosmétiques. Le chlorohydrate d’aluminium est l’un des plus utilisés, en particulier
en tant qu’antitranspirant.
L’absorption de l’aluminium par voie orale est limitée et dépendante de très nombreux facteurs (type
de composé, solubilité, co-administration avec de l’eau ou dans l’alimentation, etc.). Elle est estimée
à 0,1 % lorsque l’aluminium est présent dans l’aliment. Largement distribué à travers l’organisme,
l’aluminium peut atteindre le cerveau et franchir la barrière placentaire. Sa demi-vie d’élimination très
variable selon les études, peut atteindre plusieurs années lorsqu’il est administré de façon chronique.
Son élimination est principalement rénale.
Le devenir de l’aluminium après exposition par voie cutanée est très mal connu. Les études publiées
sont de qualité insuffisante et ne répondent pas aux exigences actuelles. L’étude récente menée in
vitro sur peau humaine a permis d’estimer cette absorption dans les conditions de l’étude. L’estimation
des quantités d’aluminium absorbées via une exposition quotidienne à un antitranspirant contenant
20 % de chlorohydrate d’aluminium (soit 5 % en aluminium) a été réalisée en fonction de deux
scénarios.
Le premier scénario correspond àl’exposition de peau normale, et conduit à un taux d’absorption
cutanée de 0,5 %, le deuxième scénario correspond à l’exposition de peau lésée, et donne lieu
à un taux d’absorption de 18 %. Elle est ainsi de 2,1 μg Al/kg pc./j. dans le premier scénario et de
75 μg Al/kg pc./j. dans le deuxième scénario. Dans le cas d’une peau normale, la marge de sécurité
est de 10,5. Dans le cas d’une peau lésée, la marge de sécurité est inférieure à 1.
Le potentiel irritant de l’aluminium est insuffisamment étudié chez l’animal. Cependant, des cas
d’irritations cutanées liés à des produits cosmétiques contenant des composés chlorés de l’aluminium
ont été rapportés chez l’Homme. Des données complémentaires seraient nécessaires pour confirmer
les risques d’irritation liés à ces produits. Les cas de sensibilisation sont également rares.
Après administration d’aluminium à dose répétée, des effets neurotoxiques ainsi que des effets sur
les testicules, l’embryon et le développement du système nerveux sont observés chez l’animal. La
NOAEL de 22 mg/kg pc./j. obtenue dans une étude chez le chien peut être retenue, sur la base d’une
diminution du poids corporel et de modifications histopathologiques du rein et du foie.
Les effets chez l’Homme (neurotoxicité, atteinte osseuse, anémie) sont connus chez les insuffisants
rénaux exposés de façon chronique à l’aluminium, ainsi que chez les prématurés alimentés par voie
parentérale. La dose systémique de 5 μg Al/kg pc./j. est considérée sans risque par la FDA (Food and
Drug Administration) pour l’utilisation de solutés par voie parentérale pour deux populations dont la
fonction rénale est diminuée : les enfants prématurés et les insuffisants rénaux.
L’EFSA (European food safety agency) a considéré que les résultats de génotoxicité obtenus dans
les essais avec l’aluminium ne sont probablement pas pertinents pour l’Homme exposé par la voie
alimentaire. Les études chez l’animal ne mettent pas en évidence de potentiel cancérogène.
Les données épidémiologiques ne permettent pas d’établir un lien concluant entre l’exposition
cutanée à l’aluminium et l’apparition d’un cancer.
Cette évaluation du risque montre que l’exposition à des produits antitranspirants avec des
concentrations de 20 % de chlorohydrate d’aluminium ne permet pas d’assurer la sécurité sanitaire
des consommateurs dans les conditions normale d’utilisation.
De plus, cette évaluation du risque ne prend pas en compte non plus l’exposition totale aux divers
produits cosmétiques susceptibles de contenir de l’aluminium, les conclusions adoptées sont donc
susceptibles d’évoluer par la suite en fonction d’une évaluation prenant en compte les différentes
catégories de produits et leurs usages. Des données spécifiques aux autres conditions d’exposition
(quantités, absorption cutanée, toxicité) pourraient permettre d’affiner l’évaluation du risque liée à
l’utilisation d’aluminium dans d’autres produits cosmétiques.
En conclusion, afin de limiter le risque lié à l’exposition à l’aluminium, l’Afssaps recommande de :
• restreindre la concentration d’aluminium dans les produits antitranspirants ou déodorants à
0,6 %. Cette valeur est volontairement exprimée en aluminium, afin qu’elle puisse s’appliquer aux
différentes formes utilisées dans les produits cosmétiques ;
• ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l’aluminium sur peau lésée. En effet, étant donné
la forte absorption rapportée dans ces conditions, il serait nécessaire d’informer le consommateur
que les produits antitranspirants ou déodorants ne doivent pas être utilisés après le rasage ou en
cas de lésion de la peau de type microcoupures. L’Afssaps préconise que cette information figure
sur les conditionnements.
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En décembre 2000, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi les agences de sécurité sanitaire
afin d’évaluer les risques de l’aluminium pour la population, en particulier ceux relatifs à la maladie
d’Alzheimer. Au cours de la même période, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de
santé (Afssaps) a mené une réflexion sur l’aluminium et les produits de santé. Les conclusions de ces
travaux, ont été publiées conjointement en 2003 dans le rapport « Evaluation des risques sanitaires
liés à l’exposition de la population française à l’aluminium » (AFSSAPS/AFSSA/INVS 2003). Ce rapport
soulignait le manque de données pertinentes quant à l’absorption cutanée de l’aluminium contenu
dans les produits cosmétiques, initiant au sein de l’Afssaps une auto-saisine ayant pour objectif
l’évaluation du risque par cette voie d’exposition.
En 2004, suite à la publication de Darbre et al. (2003), l’Afssaps a été interrogée par la DGS sur le lien
entre le cancer du sein et l’exposition aux produits antitranspirants à base d’aluminium.
Ainsi, la présente évaluation du risque tient compte d’une part de la récente étude d’absorption
cutanée fournie par les industriels du secteur cosmétique, donnée manquante dans le rapport de
2003 suscité, et d’autre part d’une synthèse des données toxicologiques, en partie basée sur le
récent avis émis par l’Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (EFSA, 2008b).
Plus de vingt-cinq composés de l’aluminium figurent parmi les substances susceptibles d’être utilisés
dans les produits cosmétiques. Le chlorohydrate d’aluminium est l’un des plus utilisés, en particulier
en tant qu’antitranspirant.
L’absorption de l’aluminium par voie orale est limitée et dépendante de très nombreux facteurs (type
de composé, solubilité, co-administration avec de l’eau ou dans l’alimentation, etc.). Elle est estimée
à 0,1 % lorsque l’aluminium est présent dans l’aliment. Largement distribué à travers l’organisme,
l’aluminium peut atteindre le cerveau et franchir la barrière placentaire. Sa demi-vie d’élimination très
variable selon les études, peut atteindre plusieurs années lorsqu’il est administré de façon chronique.
Son élimination est principalement rénale.
Le devenir de l’aluminium après exposition par voie cutanée est très mal connu. Les études publiées
sont de qualité insuffisante et ne répondent pas aux exigences actuelles. L’étude récente menée in
vitro sur peau humaine a permis d’estimer cette absorption dans les conditions de l’étude. L’estimation
des quantités d’aluminium absorbées via une exposition quotidienne à un antitranspirant contenant
20 % de chlorohydrate d’aluminium (soit 5 % en aluminium) a été réalisée en fonction de deux
scénarios.
Le premier scénario correspond àl’exposition de peau normale, et conduit à un taux d’absorption
cutanée de 0,5 %, le deuxième scénario correspond à l’exposition de peau lésée, et donne lieu
à un taux d’absorption de 18 %. Elle est ainsi de 2,1 μg Al/kg pc./j. dans le premier scénario et de
75 μg Al/kg pc./j. dans le deuxième scénario. Dans le cas d’une peau normale, la marge de sécurité
est de 10,5. Dans le cas d’une peau lésée, la marge de sécurité est inférieure à 1.
Le potentiel irritant de l’aluminium est insuffisamment étudié chez l’animal. Cependant, des cas
d’irritations cutanées liés à des produits cosmétiques contenant des composés chlorés de l’aluminium
ont été rapportés chez l’Homme. Des données complémentaires seraient nécessaires pour confirmer
les risques d’irritation liés à ces produits. Les cas de sensibilisation sont également rares.
Après administration d’aluminium à dose répétée, des effets neurotoxiques ainsi que des effets sur
les testicules, l’embryon et le développement du système nerveux sont observés chez l’animal. La
NOAEL de 22 mg/kg pc./j. obtenue dans une étude chez le chien peut être retenue, sur la base d’une
diminution du poids corporel et de modifications histopathologiques du rein et du foie.
Les effets chez l’Homme (neurotoxicité, atteinte osseuse, anémie) sont connus chez les insuffisants
rénaux exposés de façon chronique à l’aluminium, ainsi que chez les prématurés alimentés par voie
parentérale. La dose systémique de 5 μg Al/kg pc./j. est considérée sans risque par la FDA (Food and
Drug Administration) pour l’utilisation de solutés par voie parentérale pour deux populations dont la
fonction rénale est diminuée : les enfants prématurés et les insuffisants rénaux.
L’EFSA (European food safety agency) a considéré que les résultats de génotoxicité obtenus dans
les essais avec l’aluminium ne sont probablement pas pertinents pour l’Homme exposé par la voie
alimentaire. Les études chez l’animal ne mettent pas en évidence de potentiel cancérogène.
Les données épidémiologiques ne permettent pas d’établir un lien concluant entre l’exposition
cutanée à l’aluminium et l’apparition d’un cancer.
Cette évaluation du risque montre que l’exposition à des produits antitranspirants avec des
concentrations de 20 % de chlorohydrate d’aluminium ne permet pas d’assurer la sécurité sanitaire
des consommateurs dans les conditions normale d’utilisation.
De plus, cette évaluation du risque ne prend pas en compte non plus l’exposition totale aux divers
produits cosmétiques susceptibles de contenir de l’aluminium, les conclusions adoptées sont donc
susceptibles d’évoluer par la suite en fonction d’une évaluation prenant en compte les différentes
catégories de produits et leurs usages. Des données spécifiques aux autres conditions d’exposition
(quantités, absorption cutanée, toxicité) pourraient permettre d’affiner l’évaluation du risque liée à
l’utilisation d’aluminium dans d’autres produits cosmétiques.
En conclusion, afin de limiter le risque lié à l’exposition à l’aluminium, l’Afssaps recommande de :
• restreindre la concentration d’aluminium dans les produits antitranspirants ou déodorants à
0,6 %. Cette valeur est volontairement exprimée en aluminium, afin qu’elle puisse s’appliquer aux
différentes formes utilisées dans les produits cosmétiques ;
• ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l’aluminium sur peau lésée. En effet, étant donné
la forte absorption rapportée dans ces conditions, il serait nécessaire d’informer le consommateur
que les produits antitranspirants ou déodorants ne doivent pas être utilisés après le rasage ou en
cas de lésion de la peau de type microcoupures. L’Afssaps préconise que cette information figure
sur les conditionnements.
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2000년 12월 보건부 ( dgs)이 일반 이사직 건강 보안의 기관 입력
인구에 대한 알루미늄의 위험을 평가하는 방법 순서로, 특히 질환
알츠하이머병' Sto와 관련된. 같은 기간 중,
건강의 제품의 식품안전에 대한 ( afssaps)의 프랑스어 기관은 알루미늄과 건강 제품에 대한 반성했습니다.이러한
작업의 결론, 2003 공동 " 프랑스 인구의 알루미늄에 노출과 관련된"(/ afssa 2003/INVS afssaps)
위험 건강의 평가 보고서로 출간되어 왔습니다. 이 보고서

알루미늄 콘텐츠의 화장품의 dermal 흡수율을 관련 자료의 부재, 강조이 afssaps 내의 자체 추천가 객관적
위험 평가에 대한 노출의 이 경로에 의해 시작.
2004에서 darbre et al.의 발행물 다음 (2003), afssaps는 dgs는 링크에 의문
제품에 유방암과 노출 알루미늄 베이스 antiperspirants 사이.
,뿐만 아니라현재 평가의 위험의 일부 계정의 최근 연구의 흡수
스킨 제공 업계의 배경 부문, 누락된 데이터의 보고서 of
2003게 되었고, 한편의 종합의 독성 데이터에 기반으로 하는 부품
최근 발급한 유럽 기관에서 식품안전(efsa, 2008b) .
알루미늄의 스물다섯은 넘 화합물이 물질들 중
화장품 사용에 그칠 가능성이 높습니다. 이 알루미늄 chlorohydrate가 가장 많이 사용되고 있다 중 하나로
antitranspirant 특히.
알루미늄의 구두 경로에 의해 흡수 제한 및 종속 (type
매우 많은 요인들로 구성된에 수용성입니다.물에 씻거나 전원 공급 장치에 있는 동료 관리 등). 그것은 0.1퍼센트
알루미늄 음식에 있는 경우 예상되었습니다. 본문을 통해 널리 분산,
는 알루미늄 뇌에 도달하고 태반 장벽을 넘다 수 있습니다. 그 제거 삶은 매우 반
변수는 연구에 따르면, 만성적으로 관리되는 경우 몇 년에 도달할 수 있.
그 제거는 주로 신장. 알루미늄의 노출 후 dermal 경로가 되기는 매우 형편없
잘 알려져 있습니다. 게시된
는 연구 품질과 전류 요구 사항을 충족시키지 않습니다.
시험관에서 인간의 피부에서 실시된 최근의 연구는 이 흡수 연구의 조건로 추정하도록 해주었다. 추정치
알루미늄 chlorohydrate of
20% 포함 5%( 중 하나는 알루미늄) antitranspirant가 매일 노출 통해 흡수 알루미늄의 수량
두 시나리오의 기능에 수행되었다.
첫 번째 시나리오 therear 정상 피부의 폭로에 해당하며, % 0.5 흡수
스킨이 리드, 두 번째 시나리오는 부상의 피부 노출에 해당하며, 상승
준18%의 흡수의 속도. 따라서 2.1 μgal/kg PC입니다. / J.는 첫 번째 시나리오에서 and
75 μgal/kg PC. / J. 두 번째 시나리오. 정상적인 피부의 경우, 안전의 여백
10.5. 손상된 피부의 경우, 안전의 여백 1보다.
알루미늄의 자극제 잠재력 동물에서 충분히 연구되고 있습니다. 그러나 사건
알루미늄의 염소화합물
포함된 화장품과 관련된 피부 자극은 인간이 보고되었습니다. 무료 데이터 이 제품과 관련된 자극
위험 확인하는 것이 필요할 것이다. 인식의 경우는 또한 드물다.
반복 용량에서 알루미늄의 관리 후 뿐만 아니라 부작용에 미치는 영향 신경중독
고환은 태아와 신경계의 개발 동물에서 발견됩니다. 22 mg/kg PC의
noael. / J.이 연구의 개에서 얻 선택, 몸 무게의
가 감소되며 신장의 histopathological 변경과 간을 기준으로 수 있습니다. ( neurotoxicity, 뼈, 빈혈에 도달) 인간의
효과뿐만 아니라 중에서 부족
알려진신장 만성적으로 알루미늄 수 있을 뿐만 아니라 추적
parenteral 사용에 의해 공급 미숙아에 노출. 5al/kg μg PC의 체계적인 선량. / J. 위험 없이 (음식과
의약품안전청 식품의약품안전청으로부터) solutes의 줄어듭니다
신장 기능이 두 집단의 parenteral: 조기 어린이들과 신장 손상이 있는 환자.
에 사용하는 것으로 간주되고 있(유럽 식품 안전 기관)efsa 알루미늄
테스트에서 얻 genotoxicity 결과 아마도 트랙
음식에 의해 노출되는 남자와 관련이 있는 것으로 간주되고 있습니다. 동물 연구들의 발암 가능성 강조하지 않습니다.
역학적 데이터 노출 사이에 결정적인 연결을 구축할 수 있도록 허용하지 않
예견한 알루미늄 암의 모양에 대한 라우트.
이 위험 평가 chlorohydrate 알루미늄의 20% 농도의
antiperspirants 제품에의 노출이 건강 보안을 보장하는 것을 허용하지 않는 것을 보여 줍니다
사용의 정상적인 상태에서 소비자의.
또이 위험 평가 비 계정에 알루미늄가 들어 있을 가능성이 높은 다양한
화장품에 대한 총 노출보다 더 받지 않으며, 채택된 결론
그러므로 이후에 계정으로 제품의 다른
범주는 평가와 그 용도를 기준으로 진화되기 쉽다. 데이터를 다른 노출 조건에
특정dermal(용량, 흡수, 독성) 알루미늄의 다른 화장품에
사용에 링크된 위험 평가하게 조정할 수 있습니다.
결론, 순서는 알루미늄에 대한 노출과 관련된 위험을 제한하려면이 좋 afssaps:
• 알루미늄의 집중력 제품에 antiperspirants 또는 방향제 a ̀
0.6% 제한.자발적으로 이 값 알루미늄으로 표현되는 화장품에 사용되
다른 양식으로 적용할 수 있도록 손상;
피부에 포함된 알루미늄 화장품 사용하지 마십시오. 사실, 이러한 조건에서 보고된
강한 흡수는 소비자에게 알리
하는 것이 필요할 것이며antiperspirants 또는 방향제 제품 쉐이빙 이후나 피부 타입 마이크로 휴식의 병변의
케이스에 사용하면 안됩니다. 이 정보는 afssaps
포장에 그림하는 것이 좋습니다.
번역되고, 잠시 기다려주십시오..
 
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