Les entreprises portuaires algériennes, détentrices
du droit d’exercice de missions de service public et d’un
monopole de fait des activités de manutention, acconage et
remorquage, sont érigées en juge et partie pour toutes les
activités portuaires. Dans la pratique, le client n’a aucune
alternative ; il est obligé de solliciter un prestataire unique,
sans pouvoir revenir sur la qualité du service ou négocier
les tarifs de prestation.