«La mobilité des locataires a retrouvé les niveaux élevés qui se constataient avant la grande dépression, en 2006-2007», constate l’étude. Dans pratiquement toutes les régions et toutes les villes, le marché locatif a retrouvé un certain dynamisme, à l’exception de Paris. «Le risque d’une crise sévère de l’offre locative se renforce dans les villes où les déséquilibres de marchés sont déjà prononcés, du fait de l’insuffisance de la construction depuis de nombreuses années», explique Clameur. La mise en œuvre de l’encadrement des loyers dans la capitale et possiblement à Lille risque de renforcer le problème, les propriétaires bailleurs étant moins nombreux.