Dans la nuit du 17 janvier, Erwann, jeune diplômé de 25 ans, a monté une véritable "opération-commando" avec une équipe de copains. Jusqu’à 2h du mat’, la bande à placardé en toute illégalité plus de 400 affiches, certaines à taille humaine, sur les murs de Paris et de sa proche banlieue.
Fabriquées maison, et plutôt réussies, elles montrent une silhouette anonyme au visage dissimulé par une pancarte. Avec cette inscription, mi-volontariste mi-désespérée: « I NEED A JOB » (« J’ai besoin d’un travail », pour les non-anglophones).
« Le principe : derrière chaque personne se cache un recruteur potentiel », explique Erwann, qui renvoie le passant intrigué vers son blog, où il explicite sa démarche.
« J’ai d’abord essayé de trouver un boulot de manière classique », raconte le jeune parisien, diplômé d’un BTS Communication des entreprises et d’un DESS Marketing.
« Deux mois et 500 candidatures plus tard, j’ai décidé de changer de méthode. Pour trouver un « vrai » boulot aujourd’hui, il faut savoir se vendre ! »
Pas de moyens, mais de la débrouillardise et des amis dévoués. Pour un budget de moins de 100 euros, il réalise son projet. Récup’ d’affiches publicitaires non-utilisées, ateliers peinture, collage et découpage…une véritable chaine de production s’organise dans son appart.
« Pour le collage, j’ai ciblé les agences de communication, les médias et les places emblématiques de la capitale, pour être le plus visible possible », explique le jeune homme, qui détaille : « toutes les gares, la place de Clichy, Saint Lazare,
Bastille, République, Châtelet, ou encore la rue Montorgueil… »
Quelques jours après l’opération, les offres d’emploi ne se bousculent pas. Une seule proposition d’embauche…pour un poste de commercial. « Je reste ouvert aux différentes offres ».
« Pendant deux ans, j’ai vécu de petits boulots, entre le Canada et l’Australie. Pour chercher du travail, j’inscrivais ces quelques mots sur un bout de carton : « I need a job » et je me baladais dans les rues. Ca marchait à chaque fois », assure Erwann, espérant renouveler ici l’expérience.
Les auteurs des plus folles initiatives ont généralement décroché le job qu’ils souhaitaient, bénéficiant du retentissement médiatique de l’affaire. A ce jour, nous sommes les seuls à avoir contacté Erwann. Employeurs –et médias- se seraient-ils lassés?
Dans la nuit du 17 janvier, Erwann, jeune diplômé de 25 ans, a monté une véritable "opération-commando" avec une équipe de copains. Jusqu’à 2h du mat’, la bande à placardé en toute illégalité plus de 400 affiches, certaines à taille humaine, sur les murs de Paris et de sa proche banlieue.
Fabriquées maison, et plutôt réussies, elles montrent une silhouette anonyme au visage dissimulé par une pancarte. Avec cette inscription, mi-volontariste mi-désespérée: « I NEED A JOB » (« J’ai besoin d’un travail », pour les non-anglophones).
« Le principe : derrière chaque personne se cache un recruteur potentiel », explique Erwann, qui renvoie le passant intrigué vers son blog, où il explicite sa démarche.
« J’ai d’abord essayé de trouver un boulot de manière classique », raconte le jeune parisien, diplômé d’un BTS Communication des entreprises et d’un DESS Marketing.
« Deux mois et 500 candidatures plus tard, j’ai décidé de changer de méthode. Pour trouver un « vrai » boulot aujourd’hui, il faut savoir se vendre ! »
Pas de moyens, mais de la débrouillardise et des amis dévoués. Pour un budget de moins de 100 euros, il réalise son projet. Récup’ d’affiches publicitaires non-utilisées, ateliers peinture, collage et découpage…une véritable chaine de production s’organise dans son appart.
« Pour le collage, j’ai ciblé les agences de communication, les médias et les places emblématiques de la capitale, pour être le plus visible possible », explique le jeune homme, qui détaille : « toutes les gares, la place de Clichy, Saint Lazare,
Bastille, République, Châtelet, ou encore la rue Montorgueil… »
Quelques jours après l’opération, les offres d’emploi ne se bousculent pas. Une seule proposition d’embauche…pour un poste de commercial. « Je reste ouvert aux différentes offres ».
« Pendant deux ans, j’ai vécu de petits boulots, entre le Canada et l’Australie. Pour chercher du travail, j’inscrivais ces quelques mots sur un bout de carton : « I need a job » et je me baladais dans les rues. Ca marchait à chaque fois », assure Erwann, espérant renouveler ici l’expérience.
Les auteurs des plus folles initiatives ont généralement décroché le job qu’ils souhaitaient, bénéficiant du retentissement médiatique de l’affaire. A ce jour, nous sommes les seuls à avoir contacté Erwann. Employeurs –et médias- se seraient-ils lassés?
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